1. |
Émeute
03:30
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A créer une émeute, au frontière de la détresse, s'embraser à l'unisson, un étendard faussant le vrai. Qu'on regarde au loin la flamme s'éloigner sans panser les plaies. On a traversés la pluie, les torrents, les intempéries, sous les ponts, le désarroi et la foule qui crie les noms des oubliés, qui chante aux armes et la liberté.
L'hypocrisie en maître et le pardon comme excuse, on avance la tête haute, des étoiles pleins les yeux. À la sortie des cavernes, le fusil au poing, au terme des étincelles, ne résonne que les bruits des fusées tirées par les assommés qui crie la peur sur les épaules de la France, qui chante l’œdème de l'existence.
Je ne veux que m'enfermer à ce stade de regret, mes volets fermés, mes doigts dans mes yeux alarmés. Un avion passe, puis - je prendre mon billet ? Je paie l'exil à tout les méritants au famas chargés.
Je ne regarde pas la rage ni l'ambition des états, observé pour mieux apprécier le dégoût, le replis, l'amertume et les envies, aux éclipses des faciès.
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2. |
En Guise De Réalité
01:27
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L'ennui des terres, filmés au large, à bord de grands voiliers blancs auprès de ceux qui savent ; le respect de côtés, aux extrêmes. Que savons nous au fait du champ de Mars ? Du fidèle meurtrier, aux yeux calmes, lors du méfait, assis au pied du mur, des paroles en guise de réalité.
La bannière en bandeau pour les yeux, les larmes comme apparat du désir, je fredonne les notes et le sang coulera pour une cause jetable. On a poussé les barricades et escaladé les murailles jusqu'à l'échéance des paroles en guise de réalité.
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3. |
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Ressentir le froid de l'hiver, fermer les yeux pour refaire, le monde aux accents de nos sens et à l'image de nos lances
Aucun homme, les yeux fermés, ne vit à contre sens des marées. Plus aucun enfant à l’abri des lumières, des écarts et des milliardaires ne jetteraient la pierre à la face de la terre. Aucun homme sur la mer n'a regardé le monde tourner. Aucune peine, ni aucun règne.
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4. |
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À croire au silence, au calme et aux histoire brèves, décadence d'une immense peine au cour d'une simple trêve. Je désire le bruit et un aller retour sans rêves, je monte aux arbres pourtant recouvert de sèves
Sans secousses, ni sommations.
Je voudrais briser le mythe, finir par acquiescer l'espoir, plus aucun prophète, ni désespoir. Revu à la baisse dans les entrailles du mal. Je souillais les engrenages d'un amour idéal.
Sans secousses, ni sommations.
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5. |
À Bout De Souffle
02:51
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Je souhaite une valse à la décadence, j'impose une œuvre aux détriment de l'espérance. J'oppose mes vices à la sentence, quitter la partie au gré des cadences. Je souhaite une valse pour les réminiscences, un pas devant l'autre, j'assombris mon essence, à bout de souffle, à bout de nerfs, je somnole entre violence et patience.
On bloque la respiration, enchaîner, saturer, des mots en faction attirés par le combat.
La faiblesse de nos bras.
Je souhaite une valse à la décadence, j'impose une œuvre aux espérances de la souffrance. J'oppose mes vices à la sentence, entrer en jeu et faire mes aveux.
Je souhaite avoir la chance de respirer, de voir au fil du temps le mépris persister à bout de souffle, à bout de nerfs, c'est vrai que l'abandon et gage de facilité.
Une seconde de plus, à la chance des autres et à la folie de chacun. Sous les toits, les rires, ne clame que le feu et l'insomnie.
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6. |
En Temps De Guerre
03:35
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En temps de guerre avec la rage au cœur, je m'approche des cendres, de l'odeur fétide où mes pères ont grandis. Pour un voyage sans destin sans retours, sans détours.
En haut de ma tour, les cris les pleurs, mes bruits mon heure, les larmes les rancœurs
Le mal de crâne qui m’assomme quand on m'appelle, et les sanglots de ceux perdus dans les marées. En temps de guerre, quand ils nous semblent que la peur nous revient de loin.
Je ne suis pas une image ni un retour sur la page, pas une copie de la rage. Terroriste à mes heures perdues ; apeuré, mon bonheur revendu.
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7. |
Un Empire Romain
01:54
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Au fond on cherche des coupables à la déchéance pour pouvoir quelques instants détourner les yeux de nous même mais cela ne fais que retarder l'échéance qui nous rattrapera peu importe le chemin que l'on mène, car on est tous poussés vers un même but commun, la volonté humaine de vouloir servir ses propres desseins, on a l'ambition de bâtir un empire romain, on possède tous cet égoïsme et ce bien triste destin.
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Intempérie Poitiers, France
A la croisée de Guerilla Poubelle, Johk et Noir désir, on s'appelle Intempérie et on fait du Punk rock en français.
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